Actuellement, les dispositifs en matière de sécurité ne manquent pas. Il y en a en fonction de tous les besoins et aussi de tous les budgets : caméras de surveillance, détecteurs, alarmes, etc. Le contrôle d’accès en fait partie et est d’ailleurs considéré comme l’un des plus efficaces parmi tous les dispositifs de sécurité existants. L’évolution de la technologie a également propulsé la création de systèmes plus performants et plus sophistiqués. Découvrez dans cet article les différents types de contrôle d’accès existants ainsi que leurs spécificités.
Comment fonctionne un contrôle d’accès ?
Lorsque l’on parle de contrôle d’accès, on fait référence à ces dispositifs de sécurité électroniques qui permettent d’identifier une personne au moyen d’un badge ou d’un code. En théorie, le dispositif/système de contrôle d’accès permet d’optimiser la sécurité d’un local (entreprise, parking, etc.), plus particulièrement pour réguler les entrées et les sorties. Contrairement à une clé physique, ce dispositif est effectivement plus sécurisé. La clé ne laisse pas de trace. De plus, si vous avez 50 employés, vous faites plusieurs copies de clés. Ce qui ne facilite pas la gestion de toutes les allées et venues de tout le monde. En revanche, le badge ou le code est paramétré en fonction de chaque individu. Ce qui permet de déterminer à quel moment et dans quelle partie du bâtiment, tel ou tel employé est entré. Malheureusement, les badges ainsi que les codes d’accès présentent également les mêmes failles qu’une clé physique. Si jamais vous perdez votre badge, une personne malintentionnée peut s’en servir. D’où l’apparition des dispositifs plus sophistiqués et plus difficiles à pirater comme les lecteurs biométriques.
Il y a généralement trois différents types de contrôle d’accès :
-Le lecteur de contrôle d’accès au clavier : qui est le plus ancien sur le marché et le plus courant. Le boîtier comprend un pavé numérique, permettant à l’utilisateur de saisir un code spécifique. Celui-ci sera vérifié en fonction de la base de données enregistrées. Comme cité plus haut, le contrôle d’accès à code est le plus utilisé, puisque c’est le moins cher sur le marché. Ce dispositif est également le moins fiable, étant donné que les codes peuvent être facilement oubliés. Il n’est pas non plus efficace en matière de gain de temps, puisqu’une personne mettra en moyenne 10 secondes pour enregistrer un code. Ce qui représente un inconvénient majeur pour les entreprises qui regroupent des centaines d’employés.
–Le lecteur de contrôle d’accès RFID, qui est le plus utilisé dans les établissements publics comme les hôtels. En effet, les cartes sont munies d’une puce, permettant de réduire les informations à enregistrer. Il n’est donc pas indispensable de concevoir une carte propre à chaque personne, mais peut-être pour chaque service ou chaque département. Ce qui constitue un inconvénient au niveau sécurité, s’il arrive qu’un employé égare la sienne.
-Le lecteur de contrôle d’accès biométrique, qui est le plus fiable. En effet, ce dispositif comporte des informations propres à chaque individu. L’identification se fait par le biais d’une empreinte digitale ou de la paume de la main, d’une reconnaissance de l’iris, etc. Toutefois, un tel dispositif nécessite un budget assez important, en raison de la complexité du matériel indispensable.
Y-a-t-il des règlements qui régissent les dispositifs de contrôle d’accès ?
L’installation d’un contrôle d’accès, qu’il soit classique ou biométrique, est soumise à un règlement juridique très strict. Sa mise en place doit être justifiée. D’ailleurs, les employés doivent en être informés à l’avance. L’entreprise doit également veiller à la confidentialité des informations qui constituent la base de données et qui concernent les employés. Celles-ci ne doivent en aucun cas être utilisées pour justifier un licenciement pour cause de non-respect des horaires de travail ou un refus de paiement d’heures supplémentaires.